Mali : bonne année bancaire

Publié le par Madou2Enterprise

Le secteur bancaire malien n’a pas encore été affecté par la crise économique internationale. 2008 a même été une bonne année bancaire.


Par Hance Guèye, Dakar

 

Le secteur bancaire du Mali a connu une bonne année 2008, selon la présentation qui en a été faite par le directeur général de la BCEAO-Mali, Oumar Tatam Ly, au cours d’une rencontre organisée le 15 avril dernier par son institution. Les encours des seize établissements de crédit – treize banques et trois établissements financiers – sont passés de 891 milliards de FCFA (1,358 millions d’euros) à 974, 3 milliards de FCFA (1,484 millions d’euros) en 2008, soit un accroissement de 9,3%. Les ressources se sont également accrues de 7,2%, passant pour la même période de 1 020,9 milliards de FCFA à 1 094,6 milliards de FCFA.

En 2001, le réseau bancaire malien comptait 66 guichets, contre 223 en fin 2008.

Le portefeuille des établissements de crédit enregistre aussi une amélioration. Les taux bruts et nets de dégradation se situent respectivement à 23,34% et 9,39% en fin 2008, contre 25,09% et 10,70% en 2007.

En revanche, la trésorerie globale s’est contractée de 7,3% entre 2007 et 2008, de 129,9 milliards de FCFA à 120,3 milliards de FCFA.


 

Réseau ancien

Le réseau bancaire malien est relativement ancien. Sur les seize établissements de crédit, cinq existent depuis plus de vingt ans, deux, entre dix et vingt ans, cinq, entre cinq et dix ans. Seules quatre sont de création récente.

L’ensemble du pays est desservi par le réseau bancaire avec le nombre de guichets bancaires qui a bien augmenté. En 2001, il comptait 66 guichets, contre 223 en fin 2008.

Ce système bancaire, à en croire le directeur général de la Banque nationale de développement agricole (BNDA), Moussa Alassane Diallo, « n’a pas encore été affecté par la crise financière mondiale, et cela, à cause des règlementations mises en vigueur par l’Etat malien ».

Le gouverneur de la BCEAO, qui a rencontré le secteur bancaire malien après en avoir fait de même dans les autres pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, n’en reste pas moins prudent. Philipe Henri Dacoury-Tabley estime que « les économies de l’UEMOA pourraient ne pas être épargnées par cette crise. La concertation permettra à la BCEAO de prendre la mesure des manifestations de la crise au niveau des établissements de crédit de l’Union. Je suis là pour écouter et échanger avec les directeurs généraux en vue de m’entretenir personnellement avec le secteur bancaire, qui est le reflet de la santé économique de tout pays, et faire face à cette période de dégradation de la situation économique mondiale. Des propositions m’ont été faites ; et un rapport sera élaboré dès que je retournerai au siège de la BCEAO pour voir ce qu’on peut faire pour les banques en vue d’anticiper davantage ».

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D
<br /> oumar tatam ly a une preference gay il a vecu avec wague nous le savons tous a la bceao<br /> <br /> <br />
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